— AnonymeAprès avoir travaillé pendant près de 20 ans, je suis tombée malade. Les arrêts de travail se sont accumulés avec le chômage. Dirigée de Pôle Emploi vers CAP Emploi, personne n’a pu me réorienter vers un travail. J’ai trop de contraintes : temps de travail, horaires, santé, etc. Après deux ans, j’ai été reconnue en invalidité. Le temps est passé mais le besoin de reprendre une activité professionnelle était toujours présent. L’isolement s’est installé avec la perte de confiance en soi, la difficulté à avoir une vie sociale, je me suis confinée au sein de ma famille en répondant aux besoins de la maison. Grâce à un accompagnement médical, je me suis dirigée vers l’UFCV où je me suis retrouvée au sein d’un groupe bienveillant. J’ai repris confiance en moi, appartenu à un groupe d’individus, le tout sur fond de balade et d’art thérapie. J’ai remonté la pente. En récupérant un colis, j'ai découvert ESPACEA par hasard. Je me suis dit que c’était peut-être la réponse à mes besoins… Pour cela, j’ai intégré le projet « Territoire zéro chômeur de longue durée » de Pont-château. J’échange de mon parcours avec les autres volontaires (après sept ans d’inactivité professionnelle). Je participe aux temps collectifs, aux projets proposés, distribution de presse pour de l’information sur Espacea ou évènements nationaux de TZCLD. Je me sens utile. J’ai pu découvrir l’association intermédiaire "Pactes" et reprendre en douceur (petits contrats sur des domaines d’activités qui ne me sont pas familiers). Mon projet d’entrée à ESPACEA est validé par le corps médical qui m’entoure. J’attends d’ESPACEA un poste et des horaires fixes, avec la possibilité d’étendre mon temps de travail dans une activité qui me convient, au sein d’une entreprise à l’écoute, avec un environnement sain où je pourrai évoluer en compétences.