Assia, Evelyne et Saengchan - Témoignage

Témoignage d’ASSIA (partenaire du CLE) directrice de la maison de quartier Beaujardin, d’Evelyne (partenaire du CLE) et de Saengchan DARA (Equipe projet), coordinatrice d’activité.

 

Assia : Bonjour, je m'appelle Assia, je suis la directrice de la maison de quartier Beaujardin depuis le lundi 2 septembre. J'ai pris le relais sur les actions déjà en cours au sein de la maison de quartier, et le projet "Territoire Zéro Chômeur" a également un impact important sur ce que nous mettons en place. L'expérimentation a commencé ici, et il y avait un véritable besoin, tant au niveau de l'équipe qu'au niveau des habitants.

Évelyne : Bonjour, moi c'est Évelyne. Je travaille à la maison de quartier comme médiatrice sociale et culturelle. Je suis là depuis 2020, et dès mon arrivée, on parlait déjà du projet "Territoire Zéro Chômeur". J'ai vu les équipes se constituer et le projet démarrer avec des personnes qui, au début, étaient bénévoles. Ce qui m'a particulièrement marquée, c'est qu'elles ont ensuite été embauchées en CDI, qu'il s'agisse de temps partiel ou du nombre d'heures qu'elles souhaitaient. C'était vraiment super !

Saengchan : J'ai été chargée de la coordination et de l'animation des activités avec les volontaires du projet pendant deux ans, dans le cadre de mon alternance.

 

Question : Pouvez-vous nous parler d'un événement marquant ou d'un moment fort dans le projet ?

Saengchan : Pour moi, je suis arrivée à un moment où le territoire n'était pas encore habilité et on était en pleine phase d'instruction. Il y avait beaucoup de tensions, de stress, et surtout beaucoup d'incertitudes, que j'ai ressenties au sein de l'équipe des volontaires. Ils étaient inquiets, car ils ne savaient pas si le projet allait aboutir, s'ils allaient être embauchés en CDI. J'ai pu les soutenir à cette période, où ils étaient vraiment à bout. Le jour où le territoire a finalement été habilité, c'était un moment marquant pour moi. Aujourd'hui, voir ces personnes en contrat, qui parlent avec fierté de leur travail et de leur famille, me rend vraiment heureuse.

Évelyne : Travaillant à la maison de quartier, j'ai vu les volontaires avant même que le territoire soit habilité. Ils venaient parfois stressés, se demandant si le projet allait aboutir, s'il était viable. Le jour où ils ont appris que tout se concrétisait, c'était un grand soulagement pour eux. Ils ont retrouvé confiance en eux, mais aussi en ce projet. Un de mes plus beaux souvenirs reste la signature des CDI. Il y a eu une petite fête sur le parvis, c'était une belle journée, et je pense que c'était l'une des dernières fêtes sur ce parvis avant qu'il soit occupé. C'est un souvenir marquant pour moi.

Saengchan : Ce qui m'a particulièrement marqué dans ce projet, c'est la façon dont ce qui paraissait abstrait au départ est devenu concret. Grâce aux témoignages des volontaires et à leur évolution, tout ce qui était sur papier a pris vie. J'ai été très heureuse de voir comment ils parlent d'eux-mêmes aujourd'hui. Je suis également ravie de continuer à participer aux commissions et à faire de la maison de quartier Beaujardin un partenaire clé pour ce projet.

 

Question : Est-ce que vous avez autre chose à ajouter avant de conclure ?

Évelyne : Oui, à la maison de quartier, nous avons plusieurs personnes qui viennent régulièrement. Par exemple, Malika, qui est là avec toute sa générosité, et Sonia, qui s'occupe des animaux à la ferme pédagogique chaque matin avant d'aller travailler. Cela lui fait beaucoup de bien. Il y a aussi Nadia, qu'on croise souvent au restaurant. Ce lieu est un peu le QG de la maison de quartier Beaujardin, nous y allons régulièrement, environ une fois par semaine. On adore ces moments, car c'est très familial et convivial.

— Assia, Evelyne et Saengchan