Territoire

Saint-Brieuc - Ploufragan : des Villages aux Châtelets - Territoire

Le territoire de Saint-Brieuc - Ploufragan : des Villages aux Châtelets a été habilité le 12/06/2023. Au 1er janvier 2025, le CLE compte une entreprise à but d'emploi sur son territoire opérant dans la transition écologique, la cohésion sociale ou encore le développement du tissu économique local.
L'expérimentation c'est un projet qui donne de l’espoir et de la visibilité à la lutte contre la privation d’emploi.

Les chiffres clés

816 personnes
Au moment de son habilitation, le comité local pour l'emploi estimait que 816 personnes étaient potentiellement concernées par la privation durable d'emploi sur son territoire
53 mois
C'est la durée moyenne de privation d'emploi pour les volontaires de l'expérimentation, à date
25 personnes
Sont sorties de la privation durable d'emploi en intégrant une entreprise à but d'emploi, à date

Les graphiques

Répartition des volontaires par type de privation d'emploi à date
Description

La privation d'emploi est dite durable lorsqu'une personne est depuis plus de 12 mois soit sans activité professionnelle soit en activité professionnelle mais de manière précaire (contrats courts, volumes horaires faibles subis…).

3 types de privation d'emploi sont ainsi reconnus sur la base de l'expérimentation menée par les territoires zéro chômeur de longue durée :

  • La privation totale d'emploi
  • La privation partielle d'emploi
  • La privation régulière d'emploi.
Répartition des volontaires par âge et par genre sur le territoire
Description

Les volontaires sont des personnes qui se sont portées volontaires auprès du comité local pour l'emploi pour obtenir un travail et qui ont été reconnues personnes privées durablement d'emploi.

La privation durable d'emploi peut toucher toute personne, peu importe son genre, son âge, son handicap, son niveau de qualification, son origine…

La privation d'emploi n'est pas seulement due à des caractéristiques individuelles, mais également à la structuration du marché du travail sur son territoire. La privation durable d'emploi désigne la situation d'une personne dans un contexte donné.

Pour des raisons de confidentialité, les données de ce graphique sont agrégées, par groupe de 5 salarié·es.

Répartition des volontaires en fonction de leur parcours, en 2023
Description

Répartition des volontaires de l'expérimentation en fonction de leur parcours au sein et hors de l'expérimentation. Soit ils sont sortis de la privation d'emploi suite à une embauche en entreprise à but d'emploi, soit ils sont sortis de la privation d'emploi via une autre structure, soit ils sont sortis de la liste des volontaires.

Les volontaires sont des personnes qui se sont portées volontaires auprès du comité local pour l'emploi pour obtenir un travail et qui ont été reconnues personnes privées durablement d'emploi.

Effectifs par entreprise à but d'emploi sur le territoire
Description

Répartition des volontaires sortis de la privation d'emploi selon l'entreprise dans laquelle ils ont été embauchés.

Les volontaires sont des personnes qui se sont portées volontaires auprès du comité local pour l'emploi pour obtenir un travail et qui ont été reconnues personnes privées durablement d'emploi.

Le bilan du territoire

Retrouvez ci-dessous le bilan de l'expérimentation raconté par ses membres.
• Un incontournable pour l’emploi de tous, • Un projet innovant et ambitieux qui offre de très belles perspectives … mais qui reste complexe à déployer, • Un projet qui donne une place aux personnes sans emploi, notamment pour participer à son organisation.
- Quatre associations du Pacte de Pouvoir de Vivre; - Le service insertion SBAA (Saint-Brieuc Armor Agglomération), les Villes, les Centres Communaux d’Action Sociale (CCAS) de St-Brieuc et Ploufragan et le Service Public de l’Emploi; - La Direction Départementale de l'Emploi, du Travail et des Solidarités (DDETS), la Région et le Conseil départemental des Côtes-d'Armor (CD22) ,en soutien financier initial. - Une adéquation avec le projet de territoire : mobilisation générale pour l’emploi, transition écologique, rebondir après la crise et agir en garantissant la cohésion sociale et la lutte contre les inégalités.
Les points forts / positifs : - L’engagement collectif des partenaires et les bonnes relations de travail ; - Le bon fonctionnement du Comité Local pour l’Emploi (CLE) et des commissions avec une diversité d’acteurs mobilisés ; - L’engagement des politiques et des associations ; - Le soutien financier et technique des collectivités et de l’État ; - L’offre d’insertion très importante sur le territoire (Associations Intermédiaires (AI), Ateliers et Chantiers d’Insertion (ACI), RQ…) ; - L’articulation avec les politiques déjà en place (politique de la ville) ; - L’implication des partenaires du droit à l’emploi comme France Travail, la Mission Locale, Cap Emploi et la Région Bretagne pour l’orientation et la formation. Ce qu’il reste à travailler: - Rester en veille sur l’engagement du territoire ; - Poursuivre le travail de mobilisation des personnes les plus éloignées de l’emploi ; - Renforcer le travail partenarial.
Les facteurs clés de réussite : - Le rôle du CLE, déterminant pour la réussite de l’expérimentation ; - La volonté politique, avec un fort soutien financier des collectivités ; - L’engagement continu de deux associations à l’origine de l’expérimentation ; - La forte implication des partenaires au CLE et dans les commissions (partenaires de l’emploi, de l’insertion, de la formation, privés d’emploi) ; - Une équipe projet dédiée, cofinancée par les collectivités pour animer la démarche partenariale, assurer un suivi individuel et collectif des volontaires, faire de l’aller-vers et animer le développement d’activités nouvelles ; - Des actions de mobilisation innovantes, en impliquant notamment les autres partenaires ; - Redonner confiance aux personnes par un accompagnement individuel et collectif ; - Un groupe ressource des volontaires, animé depuis la phase de construction du projet ; - Une approche expérimentale appréciée: rencontres régulières, des remises en question si besoin ; - Une mobilisation des associations pour la création et la vie de l’Entreprise à But d’Emploi (EBE). Ce qu’il reste à travailler: - Augmenter l’aller-vers et renforcer le repérage via les associations du territoire ; - Une meilleure coordination entre les Structures d’Insertion par l’Activité Économique (SIAE), les Entreprises Adaptées (EA), les Établissements et Services d’Aide par le Travail (ESAT) et l’EBE ; - La compréhension commune CLE/EBE ; - La création ou l’accès à des emplois adaptés en lien avec les compétences des personnes et les travaux utiles ; - Renforcer le rôle du CLE sur l’émergence d’activités pourvoyeuses d’emplois avec les partenaires ; - L’identification des emplois adaptés dans le secteur ordinaire ; - Le développement des activités rémunératrices pour l’EBE.
Les impacts positifs : - Un emploi durable pour des personnes qui n’y croyaient plus (des perspectives et de la solidarité) ; - Des emplois générateurs de mieux-être ; - Un changement de regard sur les personnes en situation de chômage de longue durée ; - La création d’activités et de services ; - La facilitation du retour à l’emploi ; - Des emplois nouveaux pour les personnes en situation de handicap : 45 % des personnes accompagnées sont en situation de handicap ; - La création d’activités, avec d’une part une utilité sociale, et d’autre part en adéquation aux compétences des personnes sans emploi et pour les salariés ; - La possibilité de développer des activités utiles au territoire, qui n’auraient pu être mises en place sans financements publics ; - L’accompagnement à l’insertion professionnelle et sociale. Ce qu’il reste à travailler: - La réponse à des besoins non satisfaits sur le territoire ; - Actuellement, seuls 50 % des effectifs prévus (par rapport au prévisionnel d’embauche) ont été recrutés par l’EBE ; - La mise en oeuvre des activités nouvelles, et/ou complémentaires, et très utiles aux acteurs économiques et aux habitants ; - Le retour à l’emploi (19 personnes en EBE mais environ 500 à 600 personnes sans emploi) ; - L’accompagnement des personnes très éloignées de l’emploi, oui, mais poursuivre l’identification de l’EBE auprès des partenaires ; - Des emplois à créer et des activités à développer.
Les points positifs / forts : -Une expérimentation intéressante mais parfois difficile à mener au quotidien ; - Un projet qui demande de l’agilité et de l’innovation ; - Un projet qui donne de l’espoir et de la visibilité à la lutte contre la privation d’emploi ; - Une expérimentation qui contribue à de nouveaux partenariats avec des aspects très positifs, y compris pour les salariés : un collectif constructif qui tient dans la durée ; - Les actions de remobilisation. Ce qui aurait pu être mieux / à améliorer / qu’il reste à travailler: 1. La complexité du projet avec : - La nécessité de s’adapter en permanence ; - Un périmètre de territoire difficile à expliquer et une expérimentation pas accessible à tout le monde ; - Une articulation CLE/EBE difficile ; - Différents niveaux de participation ; - Des décalages entre la participation au projet des volontaires, avant et après embauche dans l’EBE. 2. Simplifier l’organisation de l’expérimentation : - L’organisation entre l’EBE et SBAA ; - Sur le développement des activités : assouplir le cadre cadre trop contraint. Comment simplifier, notamment, le cadre de développement des activités, pour atteindre les ambitions d’embauche ; - Multiplier les immersions avant l’embauche des salariés, dans des entreprises proches de chez eux ; - Développer des activités à partir des compétences des volontaires à l’EBE ; - Enjeu de mobiliser d’autres employeurs pour l’accès à l’emploi durable ; - Travail de mobilisation à poursuivre et à réadapter en permanence ; - Élargir et/ou relancer le réseau pour travailler encore plus en lien avec les associations qui accompagnent les personnes précaires (capital confiance).
Concernant la suite de l’expérimentation : - Une pérennisation de l’expérimentation, élargie à un deuxième territoire, en tirant les leçons des retours d’expériences des territoires déjà engagés ; - Une articulation avec la loi plein emploi ; - Un pilotage territorial à l’échelle d’un bassin d’emploi avec tous les acteurs du droit à l’emploi ; - La poursuite de l’engagement de l’État ; - Donner une plus grande garantie sur les financements publics (Etat et Départements) en termes de montant et de durée ; - Conforter le rôle du CLE, en lui donnant un rôle plus prescriptif ; - Opportunité de travailler sur l’inclusion à plus grande échelle. Concernant la mise en œuvre de l’expérimentation : - Attente de simplification institutionnelle ; - Nuance et souplesse dans la vie du projet, et notamment sur la notion de supplémentarité des activités ; - Communiquer sur les forces de l’EBE ; - Aider les entreprises à utiliser les EBE en tant que prestataires de services et de production ; - Un champ d’action sur un territoire plus vaste.

Localisation

Saint-Brieuc – Ploufragan est un territoire de type urbain qui s'étend sur 12 km². En 2019, sa population était estimée à 9 100 habitants.
Source : Dares, Portrait des territoires de l'expérimentation "Territoires Zéro Chômeur de longue durée". 10 Octobre 2024
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