Témoignage
Françoise - Témoignage
Client·e de l'EBE
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J’ai rencontré les personnes au tout début de l’ouverture de la source. Quand je les vois aujourd’hui, je les trouve métamorphosés, plus heureux, souriants. Certains ont même pu passer leurs permis de conduire. Quand je vois ce changement positif, je me dis qu’il ne faut pas que cela s'arrête. Le fait de reprendre une activité permet une prise de confiance en soi, d’avancer dans le monde professionnel et peut donner envie de postuler à des emplois auxquels ils n’auraient pas pensé autrement, voire même créer leur propre entreprise. Financièrement, ça change une vie, ils vont peut-être partir en weekend, en vacances. Cela apporte également une certaine fierté, ils osent enfin parler de ce qu’ils font dans la vie quand on leur demande “et toi, tu fais quoi?”. C’est beaucoup de positif. Ce qui reste difficile, c’est que les entreprises qui ouvriraient avec les mêmes idées les obligeraient à arrêter leur activité (principe de non concurrence). Je trouve cela un peu dommage que lorsque l’idée vient d’eux, ils soient obligés d’arrêter, cela n’empêcherait pas qu’une autre entreprise se développe aussi, non? Pour quelqu'un qui a du mal à travailler, au départ, on peut adapter son emploi du temps par rapport à sa famille ce qui ailleurs bloquerait. Si cela se développe de plus en plus en France, le nombre de demandeurs d’emplois devrait baisser! J’en parle autour de moi, de leurs services. Je suis d’ailleurs ravie de travailler aux côté de la référente des agents de convivialité. Avec la source, territoire zéro chômeur de longue durée, on voit se développer de nouveaux services utiles! Le nettoyage de sépultures c’est une super idée, tout comme la conserverie. Le service blanchisserie depuis la fermeture du pressing est également une très bonne initiative. Tout comme l’agent de convivialité qui peut vous accompagner chez le spécialiste. Je suis convaincue que nous aurons de plus en plus besoin de leurs services. Il ne faut pas que l’État les lâche!— Françoise