TZ m’a apporté du soutien et de l’espoir d’avoir un travail. Même au bout de 3 ans, je suis sur le point de décrocher un CDI, il faut être le moteur de ce que l’on a décidé pour que cela aboutisse. Si nos accompagnants font quelque chose et qu’on ne prévient pas, on ne t’abandonne pas. Si je suis « désembauchée », je reviens à TZ, c’est dans les deux sens, c’est ma logique à moi. Et prévenir si on ne peut pas , j’ai essayé de suivre le chargé d'accueil car ça m’allait comme ça.
Pour le projet cuisine, les volontaires ont été moteurs, le chargé d'accueil a fait son maximum pour qu’on soit embauché avant 2025, il faut y croire, être assidu à son chemin sur ce que l’on veut faire. J’ai reçu un courrier et j’ai pris RV et j’ai découvert le chargé d'accueil, la première fois que je l’ai écouté, je ne savais pas trop dans quoi embarquer mais le navire est arrivé à quai.
On est une équipe de 4 ou 5 filles, on s’entend bien, une bonne idée qui permet de créer un groupe et travailler ensemble. Quand on fait des ateliers, on est plus motivé, c’est du réel, ce n’est pas des mots. T’inclure dans un groupe quand tu ne connais pas le français, c’est difficile, il faut comprendre qu’on travaille avec des gens qui viennent de tous les pays, il faut être humain, être solidaire. Si les volontaires ne viennent pas, il n’y a plus de moteur.
— Elisabeth