Blandine et Catherine - Témoignage
Entreprise ayant pour fonction de créer des emplois manquants sur le territoire et adaptés aux personnes privées durablement d'emploi.
Espace géographique continu de taille variable, au sein duquel l'expérimentation est pilotée par un comité local pour l'emploi.
Elle concerne les personnes désireuses de travailler, mais dans l'impossibilité de trouver un emploi depuis au moins un an.
L'ETP est une unité de mesure permettant de quantifier le travail effectué par une ou plusieurs personnes par rapport à un temps de travail plein (ex : un contrat à 80% équivaut à 0,8 ETP).

— Blandine Dupont et Catherine HolubecCatherine : Je m’appelle Dupont Catherine. J’habite à Valenciennes au rue Gambetta. Je suis employée à la Barakajobs. Je suis agent polyvalent, je travaillais la friperie et la réserve. Je fais pas la caisse et la couture depuis le mois de février que j’ai signé mon contrat.
Blandine : Moi, c’est Blandine Holubec. je suis employée polyvalente au niveau de l'épicerie solidaire mixte je suis à la Barakajobs en tant que employée depuis le 1 juillet 2023. Et sinon avant, j’étais là en tant de bénévole pour monter le projet et tout le reste.
Catherine : Moi, je travaille à Barakajobs car déjà ils ont proposé un CDI ; moi je préférerais un CDI qu’un CDD. Par rapport à mes enfants, maintenant moi, je pensais à moi, oui maintenant que mes enfants sont grands.
Blandine : C’est l’envie d’avoir un CDI et de bouger de chez moi, de travailler à des heures qui me conviennent et de voir du monde.
Quelque chose qui m’a marqué, c’est le jour qu’on m’a téléphoné pour dire qu’on avait l’habilitation, quand on devient Territoire zéro chômeur et qu’on sera embauchés. C'était plus d’un an et demi en attente d’avoir un accord, cette signature ; on était vraiment dans l’ombre, pour te dire, on a vraiment donné tout ce qu'on pouvait donner jusqu'à la fin et on a été récompensés. C’est quelque chose de fort.
Catherine : Moi, ma fierté est d’avoir signé mon contrat et puis la rencontre avec Michelle R. ; c’est grâce à elle. Je n’ai jamais travaillé avant. C’est une fierté. On a une bonne entente entre collègues. J’étais tout de suite accueillie dans l’équipe et acceptée dans l’équipe. Il y n’a pas de différence – on est au même niveau.
Blandine : Pour moi, un moment fort était quand on est allé à la manifestation à Paris par rapport à la baisse de l’argent. J’ai vu d’autres territoires et d’autres personnes avec d’autres circonstances et tout ça. Et que je me suis dit qu’on est tous dans le même bateau. Il n'y a pas plus dans le nord, que dans le sud, l’est ou l’ouest. Il y avait même des députés ; une de nos députés qui était avec nous, qui nous soutenait. Et puis, la joie de voir Monsieur Grandguillaume. C’était quelque chose - d'une fierté et en voyant tous ces gens je me suis dit il y a quand même beaucoup de personnes qui sont quand même dans le besoin. Parce que bon il y a nous, on est bien important et il y a ceux qui ont des problèmes de santé. Mais ce que j’ai vu là-bas est qu'ils étaient vraiment bien bien handicapés quand même et ils étaient là avec nous. Ça m’a marqué.
Catherine : Je suis fière.
Blandine : Je suis fière d’être dans la Barakajobs.
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