
La première fois que tu as entendu parler de TZCLD ? J’en ai entendu parler dès le début de la démarche, il y a au moins deux ans. Au départ, il y avait beaucoup voire trop d’interrogations. Et aussi j’ai connu TZLCD parce que je fréquente souvent le quartier où se trouve la Maison de la Solidarité et de l’Emploi, je passe régulièrement devant. Et puis, je connais des professionnels du CCAS qui m’en ont parlé. Pourquoi as-tu eu envie de te lancer dans l’aventure ? J’avais envie de retrouver une situation stable, une vie « normale ». Avant, entre les moments de travail et puis les moments de pause, c’était complexe à gérer. Cette opportunité m’a permis de retrouver cette stabilité. Un souvenir marquant ? Le moment qui m’a le plus marqué, c’est quand on m’a appelé pour m’annoncer que j’allais intégrer l’entreprise à but d’emploi ADELE. C’est Angelina Piou, la directrice du pôle action sociale, qui m’a appelé pour me dire que c’était bon. L’appel est arrivé tard ce jour-là, et c’est vrai que ça m’a mis un peu de stress. Ce qui t’a le plus étonné ? Le projet en lui-même ! Le fait d’aller à la rencontre des personnes qui en ont besoin, de construire le projet avec elles, et qu’elles deviennent actrices de cette expérimentation. C’est quelque chose qu’on ne voit pas souvent. Une rencontre marquante ? J’ai rencontré de très bons collègues et de belles personnes. Je pense notamment à Laure Brouillard, chargée de mission sur le projet. Elle m’a accompagné tout au long des entretiens, des ateliers, et elle m’a beaucoup aidé à comprendre le fonctionnement du projet. Qu’est-ce que ça a changé la signature de ce CDI en EBE ? Ça m’a apporté une vraie stabilité, et surtout c’est un tremplin qui me permet de me remettre sur pied, de me projeter à nouveau, et de construire de nouveaux projets. Les proches ? Ils sont contents que j’ai trouvé une entreprise. Ma mère m’a encouragé à être patient et à faire mon chemin. Mes enfants sont contents de me voir retravailler.— Ady*
* Le nom de cette personne a été modifié pour préserver son anonymat.
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« Cette expérience m’a offert une stabilité, tant sur le plan professionnel que social. J’ai ressenti de la considération et de la bienveillance de la part de mes collègues tout au long de ce projet. »
- LudivineSalariée de l'EBE GESC
« Nous étions 36 salariés avec une vie différente mais avec le même objectif : Trouver du travail ! Et ce même but a permis une certaine solidarité que j’ai rarement vu dans un travail lambda. »
- HélèneSalariée de l'EBE ADELE
« Ce qui m’a marquée, c’est de pouvoir rencontrer différentes personnes avec différents statuts. J’ai pu discuter avec des personnes de tous horizons : des élus, des partenaires, des volontaires… Il n’y avait aucune barrière. Dès qu’on entre dans la salle, on fait partie de TZCLD. »