Jean-Louis - Témoignage

Recueilli et mis en forme par Thierry Boussier - Biographe Autant que je me souvienne, ça doit faire une bonne année que je suis engagé. J’ai eu connaissance de ce projet par voie de presse, un article dans le Berry Républicain. Ça m’a intéressé, forcément, donc j’ai pris contact, je suis venu à la Maison du projet, d’autant que c’est tout près de chez moi, j’habite sur le territoire concerné. A ce moment-là j’avais un contrat au GAS 18 ; c’est des contrats assez spécifiques qui durent deux ans au maximum ; il s’est terminé il y a très peu de temps. Comme c’est un contrat à temps partiel et qui devait trouver une fin de toute façon, il m’a paru intéressant de me projeter vers ce projet, qui demandera un certain temps effectivement avant d’aboutir mais qui donne une perspective. Jusqu’à présent mon investissement, vu que je travaillais, était assez modeste : je viens quand je peux aux réunions du mercredi matin et il m’est arrivé d’aller à des réunions plus importantes, rencontres de région, voire une fois à Paris. J’ai dû rédiger deux ou trois petits questionnaires avec Marie-Laure Subtil qui est la chargée de mission, voilà... J’ai aussi participé à des réunions à BGE, plus récemment, quand je peux ; je ne peux pas forcément faire les petits travaux proposés, mais maintenant ayant a priori plus de temps, ce sera davantage possible. Ce que ça m’apporte, c’est d’abord une perspective. Une perspective d’avenir dont les contours sont peut-être encore un peu flous, mais c’est au moins un projet : la Maison du projet porte bien son nom ! Alors c’est vrai qu’il y a là quelque chose de relativement nouveau, même si je suis habitué à aller à des réunions avec d’autres gens dans d’autres contextes, là ça permet aussi de rencontrer de temps à autre des acteurs locaux bien implantés et bien connus, et de là mieux se rendre compte que oui, quelque chose peut être à portée de réalisation, à terme. Sinon, mon état d’esprit maintenant, il n’est sans doute pas exceptionnel puisqu’il y a eu pour moi la fin de ce contrat. Après il faut essayer de rebondir, même essayer vraiment de trouver quelque chose puisque la future EBE n’est pas encore ouverte. Essayer de faire passer ce temps en investissant peut-être un autre champ de recherche d’emploi. Ici pour cela on est dans un entourage bienveillant, sympathique, compétent aussi : chez les personnes rencontrées on sent que certaines ont un passé d’entrepreneur : il n’y a que du positif en tout cas.

— Jean-Louis