Témoignage

Sonia - Témoignage

Volontaire de Bourges Côté Gibjoncs
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Recueilli et mis en forme par Thiery Boussier - Biographe Il y a quelques années, Irène Félix parlait du projet quand elle avait candidaté pour la mairie, et après ça a pris forme. Moi en tant que conseillère de quartier je m’intéresse à tout ce qui s’y passe, et j’ai entendu parler de ce projet, comme mon mari et du coup je m’y suis intéressée petit à petit et après je suis vraiment entrée dedans il y a 9-10 mois pour apporter éventuellement ma pierre à l’édifice. Ce qui me plaît le plus c’est le contact avec les habitants : on va souvent à leur rencontre pour connaître leurs attentes par rapport à l’emploi, leurs envies... On fait du lien social, on est à leur écoute par rapport à leurs choix : choix de vie, que ce soit personnel ou professionnel. C’est ce qui m’intéresse avec éventuellement la possibilité pour moi de trouver un emploi à terme. Actuellement je participe énormément aux ateliers de BGE animés par Marie Sorel. C’est des rencontres hebdomadaires, on vient en fonction de ses disponibilités, à chaque fois on est un bon groupe de 4, 5, 6. On a chacun des tâches bien définies : des enquêtes locales ou sur les réseaux sociaux pour voir la viabilité des projets, parce qu’on a des axes qu’on veut mettre en avant. Avec BGE c’est intéressant de voir le côté coulisses : comment se préparent des business plans, comment préparer des projets, car celui-ce demande beaucoup de paperasses, on fait énormément de réunions pour voir éventuellement comment articuler tout ça, la viabilité économique... C’est un exercice que je n’avais pas forcément fait auparavant. Ce que j’ai découvert ? Pendant le covid les gens étaient très individualistes, on était tous un peu dans un cocon et après, tout doucement on s’est détachés de ça, là on retrouve un peu ce côté social avec les gens. On arrive mieux à créer du lien, à discuter avec les gens, à essayer d’adapter : avec Territoire Zéro Chômeur on va adapter le travail à la personne, à ses envies, à ses attentes. Je trouve ça intéressant, on peut aborder même des sujets de la vie courante, on n’est pas forcément obligés de parler que du professionnel, on est plus à l’approche et à l’écoute des gens. Le fait que je sois dans le milieu associatif me permet d’avoir une approche plus facile avec les gens, je connais bien la population des quartiers nord, ça facilite les entretiens. Aujourd’hui je trouve tout cela assez encourageant. C’est énormément d’investissement personnel par rapport aux réunions, aux échanges avec les habitants, mais c’est nécessaire pour concrétiser notre projet : donc on reste, on tient le bon cap en espérant que l’accréditation va se faire rapidement.
— Sonia

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