
— CorinneLorsque la Mairie m’a parlé de TZCLD, cela m’a tout de suite intéressée. J’ai fait un entretien individuel avec la cheffe de projet et j’ai intégré le groupe. On a organisé des évènements pour mobiliser d’autres personnes mais on a aussi préparé toutes les étapes avant l’ouverture de l’EBE (la recherche d’activités utiles, la recherche de financement, la préparation du règlement de la structure ou des statuts de l’association, jusqu’à lui trouver un nom et un logo). On a même été à Paris pour demander des financements au gouvernement. Toute la préparation avant habilitation nous a permis de constituer un petit groupe et de reprendre un rythme, de créer du lien avec d’autres personnes qui subissent la même situation. J’ai été marquée par la rencontre avec les salariés de l’EBE de Pipriac, ils nous ont montré que ce projet était possible et qu’on allait y arriver, que ça pourrait changer notre quotidien. Les activités créées sont utiles à notre commune, on recycle des matériaux pour redonner vie à d’autres objets. J’ai été fière lorsque j’ai signé le CDI à ESPACEA en 2022, j’étais une des premiers salariés. J’ai découvert un nouveau monde, celui de la couture où j’ai pu monter en compétences. Ce travail en EBE est important pour moi, il m’a permis et me permettra enfin d’avoir un emploi, de rencontrer des collègues de travail et de subvenir à mes besoins. Ce CDI m’a donné un grand bol d’air frais et l’espoir d’un futur meilleur. J’ai dû démissionner de l’EBE pour des raisons personnelles. Aujourd’hui je le regrette et je me suis réinscrite dans la démarche TZCLD. Je suis accompagnée par le CLE (France Travail), je souhaite que ma situation évolue et que je puisse reprendre une activité (à ESPACEA ou ailleurs si cela est possible).