
Salariée d'ADELE
Yasmine
La première fois que tu as entendu parler de TZCLD ? La première fois, c'était via Pôle Emploi. J'avais reçu une convocation, une lettre m'invitant à me présenter à la mairie pour une réunion. C’est à ce moment-là que j’en ai entendu parler. Après avoir reçu ce courrier, je suis allée voir Pôle Emploi pour leur demander ce que c’était exactement. Ils m’ont expliqué que c’était destiné aux personnes qui n’avaient pas travaillé depuis longtemps. Ensuite, je me suis rendue à la Maison de la Solidarité, de l'Emploi et de la Famille, et là, tout a commencé. J’ai participé aux ateliers et appris énormément de choses, notamment sur l’ordinateur. Ce n’est pas mon point fort, mais l’atelier numérique m’a beaucoup aidée. Pourquoi as-tu eu envie de te lancer dans cette aventure ? J’avais envie d’essayer, de comprendre où cela pouvait me mener, et de découvrir comment ça fonctionnait. J’ai rencontré de nouvelles personnes, ce qui m’a aussi motivée. Et surtout, je voulais retrouver un travail adapté à mes problèmes de santé. Aujourd’hui, je me sens bien, et c’est rare que je le dise. Je m’étonne moi-même de dire ça. Un souvenir marquant ? Quand on m’a annoncé que j’allais travailler chez ADELE. J’avais du mal à réaliser. Je me suis dit : "Enfin, je vais pouvoir reprendre un travail !" J’avais perdu mon emploi à cause de mes soucis de santé, et remonter la pente a été très rude. C’était un vrai combat, comme gravir une montagne. J'étais au sommet de la galère. Cette annonce a marqué la fin d’une longue période de galère. Ce qui t’a le plus étonnée ? L’ambiance est étonnante. On n’est jamais perdu. Il y a toujours quelqu’un pour nous aider, que ce soit ma référente RSA, mon accompagnatrice emploi, ou même au sein de l’entreprise. Chez ADELE, on bénéficie d’un soutien constant, notamment pour tout ce qui est administratif. Une personne du CCAS vient nous aider une fois par mois, et les responsables nous donnent du temps sur notre travail pour régler nos démarches administratives. ça, c'est vraiment touchante, il y a vraiment quelque chose d’humain dans cette entreprise. Une rencontre marquante ? Laure B, mon accompagnatrice emploi, et Bénédicte B, ma référente RSA. Elles m’ont guidée et soutenue à chaque étape jusqu’à mon entrée chez ADELE. Qu’est-ce que ça a changé pour toi de signer un CDI en EBE ? Tellement de choses ! J’ai retrouvé un meilleur état d’esprit. Signer ce contrat, c’était comme décrocher le graal. Moralement, je vais bien mieux. Cela me permet de me détacher un peu de mes soucis de santé, même s’ils sont toujours là. Ce travail m’évade et m’empêche de ressasser en boucle. Je suis beaucoup plus apaisée. On me dit même que j’ai bonne mine et que j'ai le sourire. Que pensent ta famille, tes proches de ce nouvel emploi ? Ma fille est très contente pour moi. Elle m’a dit qu’elle aussi aimerait avoir un emploi fixe. Elle trouve super que je puisse augmenter mes heures si je le souhaite et si je le peux. Mon fils, de son côté, me trouve bien moins stressée et énervée. Ils sont contents que j’aie un CDI avec un salaire fixe, car cela me permet de me projeter dans l’avenir.— Alba*