Témoignage

Yannick - Témoignage

Volontaire de Bourges Côté Gibjoncs
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Recueilli et mis en forme par Thierry Boussier - Biographe Aujourd'hui j'ai une très bonne nouvelle : j'ai vu Marie-Laure et elle m'a dit que j'étais pris dans l'équipe comme salarié. Qu'est-ce que je suis content ! ça m'enlève un gros, gros, poids. Franchement, ouah... Je suis bénévole dans une épicerie solidaire ; j'y travaille trois jours par semaine, je suis spécialement chauffeur, puis manutentionnaire quand je suis sur place. Je charge les cargaisons à la Banque alimentaire et le mercredi matin je vais à Rians charger aussi. Il y a six mois j'ai vu Marie-Laure qui m'a demandé si je connaissais ce projet, mais non je ne le connaissais pas. Elle m'a expliqué tout ce que c'était et ça m'a intéressé tout de suite, j'ai dit oui : pour la perspective d'avoir un boulot mais aussi pour le projet, il change tout, avec le fait d'être salarié, déjà. On m'a parlé de recyclage de fenêtres : que ce soit ça ou autre chose ça m'intéresse. Ma première participation à Territoire Zéro Chômeur a été la visite de l'EBE d'Angers, avec sa recyclerie de fenêtres : cela a concrétisé l'idée que je m'en faisais. Et moi j'aime bien être manuel. Après j'ai fait Blois, la réunion de grappe : c'est moins mon élément, je dirais que c'était plutôt moyen mais j'ai aimé quand même. Après : Bléré, là j'ai bien aimé. La journée s'est bien passée, super organisation. En particulier j'ai aimé le jardin : chapeau ! Je suis un peu dans le métier, j'ai travaillé plusieurs années dans les espaces verts, je vois qu'ils ont dû bosser. Ce qui me plait dans ce projet c'est la perspective de travail. A un moment j'ai paniqué parce que je n'avais plus de nouvelles ; je n'ai pas osé recontacter Marie-Laure, je me suis dit : « ça y est, c'est fini, de toute façon moi j'ai pas de chance ». Je l'ai croisée ici à l'épicerie il y a trois semaines avec la responsable de Pôle Emploi qui va s'occuper de Territoire Zéro Chômeur. On avait parlé un petit peu, c'est tout. Et puis voilà, cette nouvelle aujourd'hui !... Je suis tellement soulagé. Aujourd'hui financièrement je peine un peu, donc ce sera mieux. Mais c'est plus par rapport à la famille, où on ne me dit rien mais bon... Là pour eux je ne suis que bénévole. Alors, qu'ils sachent que je suis salarié, ils seront fiers de moi.
— Yannick

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